Freijo

Son histoire :

Les portugais qui colonisent le Brésil, exploitent les richesses de la région et troquent avec les Amérindiens.

Un prêtre catholique, le frère Georges, évangélise les peuples autochtones et tente de leur apporter du confort. Il fabrique et fait fabriquer à partir d’un arbre qu’il a identifié : des écuelles, des couverts, des tabourets, des gobelets, des meubles.

Le travail de frère Georges se répand à travers le Brésil, et le bois utilisé deviendra avec le temps le bois de frère Georges, puis le Frei-jorge et par assimilation, le Freijo, scientifiquement cordia goldiana.

Cette essence est maintenant très réputée au Brésil où on adore l’utiliser en intérieur et en extérieur. Il est en effet rare parmi les bois tropicaux d’avoir un bois clair, facile à travailler, stable, durable et esthétique. C’est un peu le « Chêne local »si ce n’est qu’il ressemble au Teck et à l’orme, d’où son surnom de Teck du Brésil.

Pourquoi s’y intéresser ?

Il est écologique : disséminé en forêt, les volumes sont faibles et le risque de déforestation est nul. Son utilisation ne peux être qu’artisanale. Il n’est pas en danger, il pousse facilement et fait l’objet de programmes de réimplantation. Cela permet sa commercialisation exclusivement labélisée FSC.

Il est esthétique : photosensible, ce bois bariolé après son usinage se teinte très vite d’une belle couleur dorée, tout comme le teck. Il est figuratif, possède un beau veinage et une belle maille fine sur quartier, ce qui est rare sur un bois tropical.

Il est qualitatif : d’une densité moyenne et d’une stabilité remarquable, il se fend peu. Il s’usine facilement avec un beau fini. Il accepte sans problème les finitions lasurées peintes huilées ou vernies.

Il est Polyvalent : durable, stable, décoratif, il est multi-usages et s’utilise avantageusement en menuiserie, ébénisterie, construction navale, décoration, mobilier, etc….

Il est abordable : 6 fois moins cher que le Teck dont il possède cependant bien des caractéristiques, il se vend dans les mêmes zones de prix que les Sipo, Meranti, Moabi qu’il surpasse cependant dans presque tous les domaines.

Difficile de critiquer ce bois, les Brésiliens l’ont bien compris, et vous ?

RIO 2016 : vainqueur toutes catégories : le FREIJO : il a en effet servi d’écrin aux médailles des athlètes (5000 au total) un peu grâce à l’intervention de Fribois.

C’est encore le Freijo qui, avec les Franciscains, contribua à donner ses arômes à la cahaça (rhum Brésilien) qui a veilli en tonneau de Freijo.

Encore hésitant ? Consultez sa fiche technique éditée par le CIRAD pour apprécier en toute impartialité ses fabuleuses qualités.

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